Et de trois !
The Paradise est la 3ème série que j’ai terminé pour le challenge
séries addict 2014, il n’y avait que 16 épisodes mais chacun dure 1h alors c’était
quand même pas mal de temps ! C’est une belle série historique inspirée du
roman de Zola : Au bonheur des dames.
L’histoire : La jeune Denise
Lovett de Peebles arrive dans une grande ville du Nord de l’Angleterre afin de
travailler, son oncle ne pouvant l’employer, elle se rend au magasin d’en face « The
Paradise » où elle est embauchée au rayon femme tenu par Miss Audrey. Le quotidien et les histoires personnelles des
employés et dirigeants sont au centre de la série.
Un sujet basique superbement traité
S’intéresser
aux histoires de cœur d’un groupe de collègues, c’est du déjà-vu, c’est vrai et
il est facile de tomber dans le classique et le culcul (coucou Grey’s anatomy !).
The Paradise passe au-dessus de cela et les anglais nous offre un petit bijou à
la sauce historique où les costumes et décors sont tellement beaux que l’on
passe outre les histoires d’amour qui pourraient facilement ennuyer si il n’y
avait pas tout ça à côté.
Ainsi, j’ai
réussi à m’attacher à l’héroïne et à l’homme avec lequel on veut qu’elle soit :
Moray, le patron du magasin. L’alchimie entre Denise et Moray est telle que l’on
veut qu’ils soient ensembles mais pas trop vite car le bel homme est destiné à
Katherine Glendenning, la fille du banquier de Moray et que ça va compliquer l’histoire !
Le fait que cela se passe dans la deuxième moitié du 19ème siècle
rend cette histoire vraiment crédible.
Une galerie de personnages attachants
Aucun personnage de la série m’insupporte ou
m’agace même, c’est quelque chose d’assez rare pour être noté, je trouve de l’intérêt
à chacun d’eux !
A commencer
par Denise qui apporte la fraîcheur de sa jeunesse au Paradise et bouscule le
quotidien du rayon femme en osant émettre des idées, ce qui ne plaît pas à Miss
Audrey, ni à Clara qui voit en Denise une menace qui pourrait s’interposer dans
l’histoire qu’elle s’imagine avec Moray.
Ce dernier
est un homme ambitieux qui veut étendre
le Paradise à toute la rue, il a perdu sa femme 3 ans auparavant et, à cause de
cela, a du mal à aimer à nouveau, au détriment de Katherine Glendenning qui rêve
de l’épouser et fait tout pour qu’il l’aime.
Muray est
assisté de Dudley, un ami d’enfance et de Jonas, un homme mystérieux qui passe
son temps à observer le petit monde du Paradise et note tout ce qu’il voit dans
un carnet.
Toutes ces
personnes ont des failles, ainsi Miss Audrey refuse d’aimer car elle sait qu’elle
perdrait son emploi, Clara a un secret lourd à garder, Pauline se trouve moins
jolie que les autres et tente d’attirer l’attention de Sam, le petit Arthur
voudrait en savoir plus sur sa naissance etc.
Dans la
saison 2, de nouveaux personnages font leur apparition et si vous avez peur des
spoilers, ne passez pas la souris sur la partie à venir.
Un an a
passé depuis la fin de la saison 1 et Moray est à Paris. Katherine s’est marié
à Tom Weston, un homme rude et secret, il a une fille Flora que Katherine a
pris d’affection et traite comme sa propre enfant.
Au Paradise,
Pauline n’est plus là (Pourquoi ? On ne le sait pas) et Susy a pris
sa place, je la trouve moins intéressante mais bon, ils avaient surement leurs
raisons. Et puis, il y a Myrtle, la
cuisinière que l’on veut cacher des clients car elle est très « naturelle »,
loin d’être raffinée.
Les
personnalités sont multiples dans la série est c’est quelque chose de très
appréciable, personne n’est laissé de côté et sert à quelque chose, la psychologie
des personnages est vraiment bien développée.
Des acteurs inconnus pour une série
réussie.
Niveau casting, il n’y a pas de grosse tête d’affiche, les acteurs ont
déjà obtenu des petits rôles dans d’autres séries mais de façon générale, leur
noms ne sont pas connus du grand public (mais peut-être d’un public plus averti
aux séries anglaises : Emun Elliott
(Moray) a ainsi joué dans Game Of Thrones, Matthew McNulty (Dudley) était dans
une dizaine d’épisode de Misfits UK, Elaine Cassidy (Katherine) avait tout de
même le rôle principal de la série Harper’s Island.
Résultat : je trouve que
les acteurs sont parfaits dans leur rôle et on se prend rapidement à l’histoire,
c’est une vraie réussite selon moi, bien loin des séries historiques auxquelles
nous sommes habituées où le sexe et la violence sont omniprésents.
Mais évidemment, tout cela est trop beau et la série vient d'être annulée par BBC One, il n'y aura d''autre pas de saisons 3... Tristesse!
Une série mignonne, historique, pas trop culcul, sans sexe à gogo, c’est
possible et c’est The Paradise !
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